|
Tous les billets
RECEPTION DU CONTAINER ENFIN... - par
Fifileboss
Ca y est c'est officiel, notre container qui est arrivé le 6 août, soit une semaine plus tard que prévu, est enfin dédouané. Près d'une quinzaine de jours pour traiter le dossier... ils sont pas pressés les douaniers...
Enfin nous allons récupérer nos affaires et fini le camping dans le minimum vital !
Nous avons rendez-vous à la société "Mayotte déménagement", sur Grande Terre pour le vendredi 7h30. Nous prenons nos précautions car il faut barger et nous ne voulons surtout pas être en retard.
A l'heure prévu nous sommes chez le transitaire. Après les formalités d'usage et un chèque non prévu de 117 € de taxes RSM, nous assistons au déplombage du container et à son ouverture.
Il y a un peu de stress car le container qui avait déjà bien vécu a reçu dans le voyage un bon choc et semble bien enfoncé, quid du contenu ? Ouf, rien n'a bougé et la voiture est intacte.
On aperçoit l'enfoncement du container sur le coté droit...
Le dépotage et le transfert du contenu du container vers le camion de déménagement de la société peut commencer. L'opération ne dure qu'une trentaine de minutes ; ensuite direction "Petite terre" pour la dernière phase.
Le dépotage du container et le chargement du camion
En fin de matinée, l'ensemble de nos affaires est rapatrié dans notre appartement et le déballage des cartons peut commencer. C'est fou comme on est content de retrouver la moindre petite bricole qu'on avait soigneusement emballée deux mois plus tôt !
LE SUPPLICE DU CADDIE - par
Fifileboss
Vous l'aurez compris, il s'agit du caddie ou chariot de supermarché et non du Cadi qui ici à Mayotte est une autorité religieuse, à la fois juge de paix et notaire.
Refermons la parenthèse et revenons à nos moutons ou zébus c'est selon...
Les premiers jours à Mayotte sont principalement consacrés aux achats de premières nécessités. Direction la seule et unique "moyenne" surface commerciale de "Petite terre", le Score.
Le supermarché Score de "Petite Terre"
Un rapide tour des rayons nous permet d'avoir une idée des prix pratiqués à Mayotte. Il faut compter selon les articles 25 à 200 % d'augmentation par rapport à la métropole. Autant dire que ça calme immédiatement toute fièvre acheteuse... La liste des courses du départ est vite oubliée et le caddie se remplit doucement au gré des promotions et des produits disponibles.
Une grande partie des articles est de marque "Casino" ou de la gamme basique de cette enseigne. On trouve également des marques exotiques plus ou moins bonnes.
Pour vous donner une idée des prix à Mayotte, voici une liste à la Prévert :
- 250 gr de café Colombie : 2,40 €
- 250 gr de beurre 1/2 sel : 1,95 €
- 350 gr Coulommier : 3,95 €
- 4 yaourt nature : 2,40 €
- 1 Litre jus d'orange en brick : 1,60 €
- Bâton de berger : 7,50 €
- 1 Litre de lait Candia : 1,45 €
- 4 petits fromage de chèvre à dorer : 5,40 €
- Petite boite de thon nature : 2,75 €
- Pâte brisée à dérouler : 4,50 €
- Boite d'haricots verts : 1,60 €
- 4 Lames de rasoir jetable : 11,50 €
- 750 gr de Nutella : 7,95 €
- 375 gr (3 sachets / 4pers) purée Mousline : 4,50 €
- 1 kg de tomates : 6 €
- 1 kg de nectarines : 15,95 €
- 12 oeufs : 3,90 €
- 160 gr de lardons fumés : 1,45 €
- baguette de pain : 0,70 €
Bien entendu, hormis les produits de marque, il s'agit des produits les "moins chers" proposés. Le passage en caisse est le moment le plus douloureux car avec un caddie à peine rempli on dépasse aisément les 200 €uros et on ne tiendra pas le mois...
La "grande surface" Jumbo de Mamoudzou (Grande Terre)
En ce qui concerne les fruits et légumes, ceux-ci peuvent être achetés au marché à des prix sensiblement moins élevés qu'au centre commercial.
Au marché, point de prix affiché et celui-ci est en fonction de l'origine, non pas du produit, mais du client. Le prix payé par le Mahorais ne sera pas le même que celui réglé par le Mzungu (appellation locale du blanc ou métropolitain).
Quant au poids, bien souvent la pesée a été réalisée (ou pas) avant et vous vous acquittez du prix d'un kilo pour 800 ou 900 gr de produits.
Le service de la consommation et de la répression des fraudes aurait fort à faire ici...
Le marché de Mamoudzou
PREMIERS JOURS A MAYOTTE - par
Fifileboss
Lorsque l'on arrive à Mayotte, le dépaysement est total voire même brutal. Bien sur la végétation est omniprésente mais ce qui surprend le plus, il faut bien l'avouer, c'est la saleté qui règne partout.
Les tôles ondulées ont du succès...
Pas un endroit où il ne traine, détritus, emballages ou canettes vides. Parfois, quelques mètres carrés de trottoirs ont été sommairement balayés et le tout est mis en tas puis brulé. Il règne donc en permanence une odeur de brulé quand ce n'est pas des odeurs nauséabondes indéfinies.
Une belle palissade où comment recycler les matériaux
Après quelques jours, on y fait moins attention et on se dit que le tri sélectif fera bien son apparition un jour ou l'autre sur Mayotte.
Il y a encore de gros efforts à faire en matière de voirie. Les trottoirs sont rares et mal entretenus et les routes ressemblent plus à des champs de mines qu'à des bandes de bitume. Les amortisseurs et les pneumatiques des voitures sont mis à rude épreuve à cause des nids de poules, heuu d'éléphants.
Une palissade ou un échafaudage fait maison
Coté exotisme, il n'est pas rare de voire divaguer, chèvres et zébus sur la route ou les bas cotés.
Des zébus dans la zone industrielle de Kawéni
Bon ça c'est le coté négatif de la chose. Il y a également de belles choses à Mayotte. Il est simplement dommage qu'elles ne soient pas mises plus en valeur...
La plage de Moya
KARIBOU LA BARAKA - par
Fifileboss
Voilà un titre bien étrange me direz-vous. En fait, "Karibou" signifie en shimaoré (la langue locale) "Bienvenue" et "La Baraka" est tout simplement le nom de notre résidence.
La résidence "La baraka"
D'aspect cossu et typé Afrique du nord, l'immeuble "La Baraka" est d'un standing plutôt au dessus de la moyenne. Il s'agit d'un bâtiment composé de 6 appartements de type T4/T5.
Nous disposons donc d'une cuisine, d'une salle à manger et de 3 chambres climatisées sans oublier la traditionnelle salle de bains et bien sur les W.C.
La salle à manger
Nous avons également une sorte de pièce contigüe à l'appartement et ouverte sur le balcon ou plutôt la coursive et que certains nomment "salon d'été".
Ce qui surprend au premier abord, c'est que les issues facilement accessibles sont protégées par des grilles en fer. Ce qui laisse supposer une certaine insécurité au niveau des vols.
De construction récente, l'appartement est relativement confortable mais l'absence de volet est assez gênante la nuit pour se protéger de la lumière et du bruit. (le chant des coqs et du muezzine) De même, il ne faut pas regarder de trop près les finitions et l'on a l'habitude de dire ici qu'il s'agit de constructions locales. Les matériaux sont également de piètre qualité et viennent de Dubaï ou de Chine.
Néanmoins lorsque l'on regarde aux alentours les habitations mahoraises, on se dit que nous sommes quand même privilégiés.
N'ayant pas encore reçu notre container, nous ne nous disposons pour l'instant que du mobilier de dotation ce qui explique un aménagement dépouillé et une déco nimimaliste.
Souhaitons qu'avec un nom pareil, notre logement nous porte chance durant notre séjour... 
La Baraka vue depuis la vigie
ROISSY / MAYOTTE - par
Fifileboss
Ca y est le jour "J" est enfin arrivé et il faut rejoindre l'aéroport de Roissy. Réveil à 6 heures du matin, pour prendre la direction de la gare SNCF de St Pierre des Corps. Il faut dire que belle-maman a organisé la journée et avec elle pas question d'être en retard... on ne sait jamais avec les trains...
Donc, à 10h00, nous sommes déjà sur le quai avec nos 3 énormes valises. Heureusement une partie de la famille nous accompagne et sera la bienvenue pour porter tout ça.
Nous arrivons à 12h30 à Roissy, certes avec 30mn de retard mais pour un embarquement à 19h45, la marge de sécurité demeure confortable !
Après avoir "festoyé" dans le Mc Donald's de l'aéroport, nous entamons une longue, très longue attente avant d'enregistrer nos bagages. Et nous constatons que bizarrement, il n'y a pratiquement pas de bancs pour s'asseoir dans cette zone de l'aéroport. A croire que les gens viennent au dernier moment enregistrer leurs bagages... ils connaissent pas la belle-mère...
 L'enregistrement va nous causer un peu de stress car nous avons droit à 80 KG de bagages en soute et nous atteignons facilement les 85 KG. Heureusement, l'hôtesse d'Air Austral, au demeurant très gentille, nous prévient qu'elle débute et que nous sommes ses premiers clients. Après quelques hésitations de sa part, nos valises sont bien enregistrées sans qu'elle ait calculé le poids total des bagages...
Malheureusement pour nous l'avion a du retard et il nous faut attendre encore une bonne heure supplémentaire avant d'embarquer. Avant d'accéder à la zone d'embarquement nous soumis à une fouille approfondie des bagages à main.
Après une énième attente dans la salle d'embarquement, nous prenons place à bord d'un Boeing 777 - 300. Nous sommes situés sur le coté gauche de l'appareil un peu après l'aile et à coté du hublot ce qui nous permet d'apercevoir le paysage.
 Bien que la place soit restreinte, l'avion est assez confortable. Nous disposons chacun d'un écran vidéo placé dans le dossier du siège précédent qui nous permet de regarder au choix, la TV, des films ou d'écouter de la musique ou encore de jouer à des jeux vidéos.
Le vol se déroule sans problèmes et seules quelques zones de turbulence viendront, vers 5h00 du matin perturber notre somnolence.
A 9h30, heure locale nous arrivons à St Denis de La Réunion. Après avoir débarqué de l'avion, nous devons passer un nouveau contrôle des bagages pour entre en zone de transit.
Notre premier vol ayant du retard, notre attente sera réduite et le temps de transférer les bagages d'un avion à l'autre, nous embarquons sur un Boeing 777 - 200 un peu plus petit et plus ancien que le précédent.
Après 1h45 de vol et le survol de Madagascar nous apercevons par le hublot, le magnifique lagon bleu turquoise de Mayotte.
 L'avion effectue le tour de la "Grande Terre" puis continue sa descente en direction de "Petite Terre". Le Boeing frôle la habitations situées avant la piste de l'aéroport. Nous sommes si bas que nous avons l'impression que les roues de notre aéronef vont heurter les toits.
Fort heureusement il n'en est rien et si les roues de l'avion touchent quelque chose, ce n'est que le tarmac. Après un freinage assez violent, compte tenu de la faible longueur de la piste, notre avion s'immobilise enfin.
A la descente de l'avion et encore étourdis par le voyage, nous sommes accueillis par mes nouveaux collègues qui nous remettent des colliers de fleurs odorants. Le temps, de récupérer nos valises, nous sommes ensuite conduits vers l'habitation qui va être la nôtre pour les 4 années à venir .
|
|
Membres : 47
3 derniers membres :
Membre en ligne :
Anonyme en ligne : 1
Total visites: 194529 
Divers
Haut 
© 2004-2011 