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LES MAKIS ET TORTUES DE N'GOUJA - par Fifileboss

Mayotte n'est pas particulièrement réputée pour être une destination touristique par excellence. En effet, tout est à faire dans ce domaine et ce petit bout de terre française n'est pas encore prêt pour figurer dans les prospectus des tour-opérateurs. Pourtant, il existe sur Mayotte des petits coins de paradis qui ne demandent qu'à être découverts et la plage de N'Gouja fait partie de ceux-ci. En effet, cette plage réunit à la fois, la faune, la flore et des paysage dignes d'un site touristique d'exception.
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Il s'agit d'une grande plage de sable blond bordée de cocotiers, palmiers et baobabs. On y trouve également un petit complexe hôtelier - le Jardin Maoré - constitué de bungalows, d'un restaurant et d'un snack qui s'intègrent parfaitement dans la végétation.
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Cette plage est probablement la plus connue de Mayotte à cause de son ponton en bois qui se termine par un faré. Il n'est pas un livre, une revue ou un dépliant ventant les beautés de l'île qui ne publie une photo de cette construction.
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Lorsque l'on arrive sur le parking qui dessert la plage et l'hôtel on est accueilli par une dizaine de Makis espiègles qui se prélassent dans les arbres.
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Mais ne vous y trompez pas cette torpeur n'est qu'apparente et si l'on se saisi du moindre petit bout de banane, on risque fort de se retrouver avec un ou plusieurs de ces lémuriens sur ses épaules.
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Ces animaux endémiques de Mayotte sont très attachants et ne peuvent laisser indifférent le touriste avide d'exotisme.
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Maman Maki et son petit
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L'autre particularité de la plage de N'gouja est la présence dans la mer de tortues marines qui évoluent à quelques dizaines de mètres du bord.
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Attirées par l' herbier de phanérogame qui tapisse le platier, ces majestueuses tortues parfois escortées de leur poisson pilote (Rémora) se laissent facilement approcher et admirer pendant leur repas.
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Un masque et un tuba suffisent  pour permettre l'observation des ces créatures marines.
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On recense deux variétés de tortues marines dans les eaux mahoraises, la tortue verte et la tortue imbriquée.
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C'est probablement l'absence de tourisme de masse qui a permis à la plage de N'Gouja de préserver son authenticité. Souhaitons qu'il en sera ainsi encore de nombreuses années. Et si par hasard vous passez à Mayotte, ne repartez pas sans avoir visité cet Eden !

 
Publié le 29/09/2009 - 20:52  - 2 commentaires 2 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre?   Prévisualiser  Imprimer l'article

LA BARGE ME REND BARJE ! - par Fifileboss

Lorsqu'on vient  à Mayotte, l'aéroport est un point de passage obligé, mais ce n'est pas le seul. En effet, Mayotte est constituée de 2 iles,  "Petite Terre" et "Grande Terre", distantes de 2,6 km ;
l'aéroport étant situé sur "Petite Terre", les personnes qui atterrissent à Mayotte et désirant se rendre sur "Grande terre", doivent obligatoirement emprunter les navettes maritimes reliant les2 iles. Ont dit alors qu'ils doivent "barger". Que c'est original et typique, s'exclame le touriste !
Mais l'obligation de barger est également le cas pour tous les habitants de "Petite Terre" qui doivent se rendre sur l'ile principale pour y travailler ou tout simplement pour y faire leurs courses ou accomplir des démarche administratives. Et là, pour l'autochtone, ça devient vite la galère.
Les navettes sont assurées par 2 types de ferry, la barge piéton qui transporte majoritairement des piétons et les 2 roues et peut emporter 6 à 8 voitures et l'amphidrome qui tansporte une vingtaine de véhicules et leurs passagers.
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La barge piéton
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L'amphidrome
Il faut compter 15 à 20 mn pour embarquer ou débarquer et autant pour effectuer la traversée, soit 45 mn au total. Bon ça c'est dans le cas peu probable où on arrive et que l'on peut monter dans la barge sans attendre. Parfois, en fonction de l'affluence, on est obligé d'attendre 1 voire 2 rotations et là c'est 1 à 2 heures de perdues dans l'emploi du temps.
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Il faut se hâter si on ne veut pas attendre la prochaine rotation

En période de pointe et si tout va bien, la STM (Service des Transports Maritimes) peut mettre en service 2 amphidromes et 3 barges piéton. Mais c'est sans compter les avaries et pannes diverses dont sont régulièrement victimes ces navires.
L'autre inconvénient majeur est le coût de ces aller-retour. La traversée dans le sens "Petite Terre" /  "Grande Terre" est gratuite mais dans l'autre sens il faut compter 0,75 € pour un piéton, 2 € pour un 2 roues et 15 € pour une voiture. Autant dire qu'à ce prix, on réfléchit toujours à deux fois avant de barger.

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L'amphidrome
 
Même si le balais des montées et descentes est relativement bien organisé, il a toujours un peu de stress et de tension ; expériences vécues :

Ayant acheté un quad pour mes déplacements maison - boulot, je me présente  quelques jours après à l'amphidrome pour barger, j'ignore à ce moment précis que les quads doivent emprunter la barge piéton. L'affluence est importante est les voitures sont sur 2 files pour embarquer. Alors que les voitures situées devant moi embarquent  toutes, le préposé à l'embarquement me fait signe d'attendre puis il fait monter les voitures se trouvant sur la file d'à coté. Je me dis qu'il doit d'abord remplir l'amphidrome et me fera monter en dernier. Alors qu'il reste encore de la place pour mon quad, je vois la rampe se lever et la barge commencer à manoeuvrer.
Qu'à cela ne tienne, me dis-je, je serais le premier dans la prochaine rotation. Pendant  que je  prends mon mal en patience et que voilà près de 30 mn que j'attends, l'employé me fait signe de me pousser pour laisser passer des voitures arrivées après moi. N'y tenant plus j'interpelle le préposé et lui demande si il compte me faire monter un jour. Et là d'un calme olympien ,il m'annonce que je devais utiliser la barge piéton et non l'amphidrome.... Il ne pouvait pas le dire plutôt, parfois j'ai des envies de meurtre ! frown
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La barge piéton

Samedi matin 9 heures, nous arrivons en voiture à l'embarcadère de l'amphidrome. L'un des 2 navires étant en panne, les rotations sont moins nombreuses et la file d'attente des voitures  laisse présumer d'une longue attente. Nous décidons d'utiliser la barge piéton. La barge vient de partir et nous avons devant nous une douzaine de voitures. D'après mon calcul, nous ne pourrons pas prendre la prochaine rotation mais la suivante, soit à peu près 1 heure d'attente.
Sept voitures prennent place dans la barge suivante et il n'en reste que 5 devant moi. Le compte est bon, la prochaine est pour nous. Lorsqu'enfin, la barge tant attendue arrive, les voitures qui me précèdent montent à bord et l'employé de la STM me stoppe. Je n'en reviens pas, 2 voitures sont montées avant les autres sans faire la queue ; passe-droit ou urgence, ces voitures de dernière minute m'otent toute chance de profiter de la barge. M.....de, encore une 1/2 heure à attendre et 2 heures de perdues. Vraiment la barge me rend barje ! eek
Publié le 16/09/2009 - 20:03  - 3 commentaires 3 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre?   Prévisualiser  Imprimer l'article

BATMAN A MAYOTTE - par Fifileboss

Non le troisième volet de la trilogie des films de Batman n'est pas en train de se tourner à Mayotte. En fait, mon billet du jour concerne une espèce d'animaux qui jouit habituellement d'une mauvaise réputation. Vous l'aurez compris, il s'agit des chauves-souris.
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A Mayotte ces chauves-souris de la famille des chiroptères, sont appelées communément "Roussettes". Elles sont revêtues d'un pelage roux et possèdent un museau pointu, d'où leur surnom de "renard volant".
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D'une envergure pouvant atteindre 1m50, elles sont frugivores et participent à la pollinisation. Il n'est pas rare de les voir évoluer même en plein jour pour rejoindre les arbres fruitiers où elles se nourrissent et restent pendues la tête en bas de nombreuses heures. On peut également les observer facilement lorsqu'elle se prélasse au soleil couchant.
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Ces espèces protégées sont malheureusement victime de l'homme qui les chasse soit par superstition soit pour les manger. En effet, il parait que la roussette est un met succulent.
La roussette est également victime de la déforestation intensive. Le taux de reproduction est relativement faible avec un seule portée par an et un seul petit par portée. Toutefois leur longévité est de 25 à 30 ans.
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Il est très facile d'identifier, monsieur ou madame roussette. Au-dessus nous avons madame et dessous nous avons monsieur. A quoi on voit ça ? Et bien c'est très facile, comme partout le mâle est bien plus joli que la femelle, nan je blague ! Disons qu'il est bien plus équipé.
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Publié le 07/09/2009 - 18:32  - 3 commentaires 3 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre?   Prévisualiser  Imprimer l'article

1ère BALADE EN BATEAU - par Fifileboss

Il est des propositions qui ne se refusent pas et la balade en bateau sur le lagon de Mayotte est de celle là. Alors lorsque mon ami nous propose une sortie en mer nous acceptons sans hésitation !
Après avoir mis l'embarcation à l'eau nous mettons le cap sur le nord de l'île.
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Cliquer sur la carte pour l'agrandir

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Nous longeons la côte et passons en vue du port de Longoni qui reçoit les porte-conteneurs et où notre container a été déchargé quelques jours auparavant.
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Le port de Longoni
 
Nous effectuons ensuite une petite excursion en dehors du lagon dans la passe de M'tsamboro, puis nous bifurquons vers l'ilot de sable blanc du même nom.
L'ilot M'Tsamboro
La marée basse nous  permet de profiter pleinement de ce lieu magnifique qui est englouti sous les flots à marée haute.
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Sur l'ilot, crème solaire et lunettes de soleil à verres polarisants sont de rigueur tant le sable est blanc et la réverbération de l'eau importante !
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Si l'ilot est de toute beauté, les fonds marins ne sont pas en reste. A moins d'un mètre de profondeur on peut admirer une multitude de poissons plus colorés les uns que les autres à tel point qu'on se croirait immergé dans un aquarium.
Après avoir pique-niqué, nous prenons la direction des ilots Choizil. Il s'agit de 2 minuscules ilots séparés par une langue de sable blanc qui disparait aussi à marée haute.
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Nous escaladons un des 2 ilots pour pour bénéficier d'un point de vue incomparable sur le lagon et sur la "Grande Terre" qui nous fait face.
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Une balade en mer n'étant jamais totalement réussie sans la rencontre avec les dauphins, notre capitaine décide de faire le tour de l'ilot M'tsamboro dans l'espoir de croiser la route des cétacés.
Après quelques minutes de navigation, nous apercevons au loin le saut d'un de ces mammifères marins.
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Nous tentons de les approcher et de jouer avec eux. Malheureusement pour nous, l'heure n'est pas au jeu mais au repas et il est difficile de suivre les dauphins trop occupés à chasser.
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Nous perceverons et notre patience est récompensée lorsqu'un groupe de dauphins vient jouer et flirter avec la proue de notre bateau. Quel spectacle que de voir ces gracieux mammifères glisser littéralement dans l'eau à toute vitesse, disparaissant ici puis bondissant là bas.
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Nus pourrions rester des heures à les contempler, mais l'heure tourne et il est temps de prendre le chemin du retour.
La météo incertaine qui nous avait épargnée toute la journée, attend notre retour sur "Petite Terre".
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Le grain qui tombe sur l'Est de Mayotte provoque un gigantesque et splendide arc en ciel. Tandis que cette arche de lumière semble nous accueillir, le soleil se couche sur Mayotte en embrasant le ciel.
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Nous rentrons au port après avoir passé une journée formidable. Nous remercions vivement notre capitaine d'un jour qui nous a fait apprécier les beautés du lagon.
Une seule petite déception, notre route n'a pas croisé celle des baleines. Dommage mais ça sera pour la prochaine fois, j'espère... cool
Publié le 31/08/2009 - 18:24  - 8 commentaires 8 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre?   Prévisualiser  Imprimer l'article

MOYA : 30° DANS L'EAU - par Fifileboss

Samedi dernier après avoir déballé cartons sur cartons nous avons décidé d'un commun accord avec nous même d'aller à la plage, ben ouai c'est qui qui commande ici ? Direction donc la plage de Moya.
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Communément appelées Moya 1 et Moya 2 (je vous l'accorde n'est pas très original), il s'agit en fait de 2 anses situées de part et d'autre d'un gros rocher.
C'est également un lieu de ponte pour les tortues marines et les cratères qu'elles laissent sur la plage témoignent de leur venues.
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le rocher séparant les 2 plages de Moya

De par leur configuration géographiques ces 2 plages ont l'avantage d'être bien abritées et l'on choisit l'une ou l'autre en fonction des vents présents. Pour notre part, en l'absence d'alizé, nous avons choisi de poser nos serviettes sur Moya 1. Dès nos premiers pas dans l'eau nous avons été surpris par la température de l'eau. Celle-ci avoisinait facilement les 30 degrés. Oui, oui vous m'avez bien lu 30° dans l'eau et ne croyez pas que je sois de Marseille !
On se serait cru dans une baignoire et nous étions obligés de recherchait les courants froids pour nous rafraichir. Même les plus frileux n'auraient aucun mal à faire trempette dans une eau aussi chaude... Et dire qu'il parait qu'en novembre ou décembre l'eau est encore plus chaude...

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Un "jeune" baobab en bordure de Moya 1

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cliquez sur la photo pour l'agrandir

Publié le 26/08/2009 - 17:35  - 2 commentaires 2 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre?   Prévisualiser  Imprimer l'article
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