Ca y est après de gros soucis d'informatique je peux enfin mettre à jour notre blog.
Voici donc, le premier post sur notre séjour à La Réunion.
Lorsque l'on réside à Mayotte, La Réunion est une destination quasi incontournable et comme beaucoup de métropolitains en séjour sur l'île aux parfums, nous n'avons pas résisté à l'envie de visiter ce département français.

La Réunion est située à environ 1400 km de Mayotte, soit environ 2h00 de vol. La desserte aérienne est  assurée par la compagnie Air Austral qui détient le monopole sur cette ligne.

Bien que la distance soit relativement faible le coût du trajet reste assez élevé et il faut compter entre 350 et 600 €uros A/R par personne en fonction de la saison.
Notre départ ayant lieu à 15h45, notre arrivée s'effectua de nuit aux alentours de 18h45, heure locale. En effet, il y a une heure de décalage entre Mayotte et la Réunion.
Après avoir récupéré les bagages, nous avons pris en compte notre voiture de location qui nous attendait à notre sortie de l'aéroport. Direction ensuite la caserne de Gendarmerie de St Denis où nous avions réservé une chambre de passage pour notre première nuit en terre Réunionnaise.
Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis à l'assaut des magasins. Eh oui, après un an passé à Mayotte où l'on peine parfois à trouver l'article du quotidien et où tout nous sommes semble hors de prix, nous sommes rattrapés par un besoin compulsif d'acheter. A la Réunion il y a le Chikungunya mais aussi la "fièvre acheteuse" !
Nous parcourons donc la rue piétonne principale de St Denis à la recherche de la bonne affaire.
La folie de la carte bleue ne nous empêche pas d'admirer de belles construction à l'architecture coloniale. L'après midi est consacré aux achats de première nécessité - la nourriture pour 2 semaines - dans une des vrais grandes surfaces de St Denis. Quel plaisir de déambuler entre des rayons offrant un choix impressionnant de produits à des prix proches de ceux de la métropole !
Après avoir fait le plein de victuailles introuvables à Mayotte, nous filons vers St Leu dans l'Ouest de l'île, afin de rejoindre notre lieu de résidence pour la semaine à venir.
Il s'agit d'un studio en location au rez de chaussée d'une villa. Le parc arboré est magnifique et la piscine donne un petit coté vacances non négligeable. Nous avons également la vue sur l'océan qui se trouve à 500 mètres.
Les propriétaires du "Papayet" - c'est le nom de la location - nous ont accueillis très gentiment et la maitresse des lieux avait préparé à notre attention un punch de bienvenue.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je vous donne rendez-vous très prochainement pour la suite de notre périple à La réunion.

Non il ne s'agit pas d'un grand prix de formule 1, mais de la traditionnelle course de pneus de Mayotte. Avec près de 1200 concurrents, cette compétition qui a lieu début juillet est probablement le plus grand évènement sportif de l'île mais aussi et surtout le plus populaire.

Le principe de cette course est de parcourir les 2 km du tracé en un minimum  de temps en faisant rouler un vieux pneu de voiture ou autre, en le guidant  à l'aide de 2 morceaux de bois. L'exercice est plus difficile qu'il n'y parait. En effet, le parcours est  loin d'être plat et courir en tenant les 2 bouts de bois ne permet pas de s'aider des bras comme on peut le faire lors d'un footing. Jadis, les concurrents utilisaient de l'huile de vidange pour limiter les frictions entre les bois et le pneu. Cette pratique est maintenant interdite pour des raisons de protection de l'environnement, et du coup ce sont 600 litres de produit moussant qui sont mise à disposition des participants par les organisateurs.
Certains utilisent un "kapok" ; il s'agit  d'un fond de bouteille plastique ou d'une boite de conserve qu'on introduit dans la gorge du pneus et dans lequel on glisse les extrémités des bâtons. Ce dispositif a pour but de faciliter les guidage du pneus tout en diminuant les frottements.

Les premiers à s'élancer sont les enfants de moins de 1m50. Ce sont les filles qui ouvrent la route, suivies ensuite par les garçons.
Ce qui surprend le néophyte au premier abord, c'est le rythme soutenu avec lequel les concurrents parcourent la distance qui les sépare de l'arrivée.

La plupart court pieds nus sur le bitume brulant tandis que d'autres préfèrent garder les tongs aux pieds.

La douleur peut se lire sur certains visages,

tandis que d'autres affichent un large sourire ou sont au bord de l'asphyxie..

Que le pneu soit petit ou grand, étroit ou large, la concentration est de mise !
A l'approche de l'arrivée, la foule venue en nombre encourage les concurrents.

Viennent ensuite les adultes qui effectuent une course par équipe. Certains ont fait des efforts dans le maquillage ou la tenue.

Certains courageux ont même constitué une équipe "gros pneus"

Une équipe féminine, probablement des infirmières, affublée de couches-culottes et de charlottes remportera le titre du meilleur déguisement.






 

De retour de 2 semaines de vacances à la Réunion, je me décide enfin à mettre le nez dans notre blog. Mon dernier post remontant à bien longtemps, je publie donc un petit article sur le restaurant SAKOULI en attendant de vous relater plus longuement notre séjour Réunionnais.
Il y a quelque mois, pour mon anniversaire, mon épouse et moi sommes allés déjeuner au restaurant SAKOULI. Situé dans l'Est de "Grande Terre" en face de l'îlot Bandrelé, le SAKOULI est en fait un hôtel restaurant de standing comportant des bungalows. 

Son restaurant panoramique et sa piscine à débordement avec vue sur le lagon et l'îlot Bandrelé sont ses principaux atouts.

Bien sur la carte est à la hauteur du cadre, quoique un peu chère  avec des plats fins et une cuisine assez recherchée.

Bien que je sois plutôt "viandard", j'ai voulu gouter un plat plus typique et je me suis décidé pour le "dos de mérou au jus de crustacés safrané" et je dois dire que j'ai été agréablement surpris par le goût et la finesse de ce met.

La présentation est agréable et si la quantité peut paraître insuffisante, je dois avouer que cela à suffit à ma faim mais je ne suis pas un "gros mangeur".
Le bilan est donc positif malgré une carte un peu chère car il faut compter environ 40 à 50 €uros par personne. Un restaurant à réserver de préférence pour les "grandes occasions".

 

Aujourd'hui c'est un billet  "spécial enfants" que j'ai décidé de publier. Contrairement aux adultes, les enfants adorent poser et se regarder ensuite dans l'écran de l'appareil photo numérique. Je vous laisse le soin de regarder ces photos qui se passent de commentaires.











 

Nous sommes plusieurs copains propriétaires de quad et nous avons décidé d'organiser une rando sur les pistes de "Grande Terre". Rendez-vous donc un dimanche matin de bonne heure à la barge.

Les quads prêts à partir attendent le copain qui a loupé la barge... il y en a forcément un ...

Après quelques kilomètres de bitume, une panne vient stopper notre progression. La courroie du quad de Michaël vient de rendre l'âme.

La corde que j'avais pris soin d'emporter vient de trouver son utilité. Retour en remorque vers la barge pour mon copain Michaël.

Direction Combani dans le centre de l'île

Petite pause entre les anciennes plantations d'ylang ylang Guerlain, avant d'attaquer la piste.

Nous passons aux abords de la retenue collinaire.


Un point d'eau dans un écrin de verdure

A fond sur les pistes....

Les pluies récentes ont rendu la piste bien grasse par endroit, que du bonheur !

Les traversées des flaques sont de grands moments de rigolades... ha ces gosses !

Les traversées de flaques d'eau n'épargnent ni les machines ni les pilotes !

Petite pause près d'un gué, le temps de se rafraichir et de faire disparaître la boue qui macule nos bras et nos jambes.

Les quads ont bien souffert et gardent les traces des passages boueux

Retour vers "Petite Terre".
C'est promis on recommencera en essayant d'explorer d'autres pistes !